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_Présentation


MEODIS c'est un ensemble de prestations proposées par Vincent MEYER, consultant, médiateur, coach, conseil RH et formateur.

 

_Pour:
- Eviter la montée des tensions
- Désamorcer les conflits
- Engager le changement
- Renforcer la réactivité 
- Améliorer la visibilité sociale

- Développer les talents

 

 

_Contact


_Citation

 


Il suivait son idée. C’était une idée fixe et il était surpris de ne pas avancer.
Jacques Prévert

18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 20:10

Impression de tourner en rond? De repasser à nouveau sur le même écueil, la même difficulté, le même obstacle? Comment sortir du cercle infernal de la répétition?
D'abord prendre conscience: reconnaître les faits, sortir du déni ou du refus, accepter la réalité... On ne peut pas changer ce que l'on n'accepte pas ! Mettre des mots sur ce qui se joue, sur ce que je ressens. Et justement, accueillir le recul de l'irritation, le reflux de l'impatience, l'apaisement qui émerge déjà ...
Puis poser l'intention de sortir de la répétition, le faire avec détermination et humilité, sans exigence sur les modalités. Faire la part des choses: renoncer à agir sur ce qui ne dépend pas de moi, accepter la responsabilité entière de ce qui me revient. Ecouter ce qui monte de l'intérieur, la petite voix qui murmure, l'intuition... Croiser avec ce qui descend du mental, du rationnel, de la pensée logique. Choisir tout en acceptant l'incertitude et le risque. M'engager dans l'action avec confiance.
Curieusement, je prends un tournant, je sors de la circonférence mais je reste dans la boucle. Je revois là où je suis passé et pourtant je n'y suis plus. Je m'élève. Je suis au delà du cercle mais toujours en rotation. J'ai trouvé  la voie de la spirale. Cette forme d'esprit, ce comportement résilient, cette attitude apprenante, c'est la spiralitude.

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 11:41

Je suis à un carrefour. Je stoppe. J'attends que le feu passe au vert. Je redémarre. C'est à moi et je n'ai pas à considérer les autres véhicules. Je tourne. J'ai tourné. Je roule.
J'arrive sur un rond point. Je ralentis. Je prends en compte les autres véhicules. J'adapte mon allure et je m'engage. Je suis sur le rond point. Je peux opter pour l'une ou l'autre voie. Je peux, si je le trouve utile, faire un deuxième tour avant de décider. Je peux aussi ressortir par là d'où je suis venu. Finalement, je m'engage. Je roule.
Une décision à prendre, une opportunité à saisir, une option à lever. La vie professionnelle, la vie personnelle, la vie tout court, la vie est pleine de changements de direction. Quelque fois, nous changeons de direction sans même nous en apercevoir, comme conduits par des rails, par l'habitude ou par l'inconscient... Mais si je prétends faire mes choix en conscience, alors je peux les aborder comme des carrefours... ou comme des ronds points.
Le carrefour semble bien répondre à la question du changement de direction. C'est "carré", net et sans bavure. Mais celà passe par un "stop and go" qui constitue une forme de rupture dans la continuïté et dans l'élan. Il consomme de l'énergie au redémarrage. Il oblige à un changement de rythme. Il pousse à un engagement immédiat (et définitif, sauf à faire le tour du pâté de maisons) sans laisser de place au recul, à l'hésitation.
Le rond point se vit dans la "rondeur", dans la fluidité. Il laisse place à des options, à des alternatives. Il donne le droit à l'erreur. Il respecte la continuïté. Il consomme moins d'énergie et de stress. Il permet de rester en mouvement. 
Le rond point une approche plus écologique du changement de direction?

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 16:40

Quand je regarde les étoiles, je regarde un passé révolu depuis des millions d'années. Quand j'entends le tonnerre, la foudre est déjà tombée depuis quelques secondes. Quand je parle à une tierce personne, je crois m'adresser à elle au présent. Erreur. Grossière illusion !
Bien sûr la vitesse de la lumière et la vitesse du son ne sont pas en cause (ou si peu !). Mais ce que je considère, c'est  la repésentation que j'ai de la personne. J'utilise, bien sûr, la perception de mes sens, notamment l'ouie.
Mais combien de fois je me suis laissé abuser par une trop grande confiance dans ma vue, en oubliant que je porte en permanence des "filtres", en ne prenant pas garde que je focalise souvent sur un détail ? Combien de fois me suis je rendu compte, après coup, que j'avais projeté un a priori (favorable ou non d'ailleurs) sans rapport avec l'état présent physique et moral de la personne ? Combien de fois ai je imaginé (sans en avoir conscience) que la personne était telle qu'elle était (ou supposée être) lors de notre dernière rencontre ?
Une chose est sûre: la personne à laquelle je m'adresse n'est pas celle que je crois. Entre elle et moi, il y a une faille psycho temporelle ! Attention de ne pas tomber dedans ...

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 08:46

La résignation c'est se référer au passé. L'espoir c'est se référer à demain. Dans les 2 cas, je déserte le présent. Abandonnons tout espoir.
Reste la confiance. Mais la confiance est trop souvent déçue: elle est mal placée et elle reste accrochée à un vain espoir. La vraie confiance naît quand j'abandonne l'espoir. C'est une confiance sans objet.
Elle s'appelle la disponibilité. Tout ce qui m'arrive est alors présence. Ecoute et présence

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:20

Non! Agrippa d'Aubigné n'a pas attrapé la grippe, en sortant des guerres de religion ... Mais il était sensible aux tensions que génèrent le déni de réalité, le décalage entre les désirs et les possibles, la confusion entre ce que l'on fait et ce que l'on est.
Travailler, en conscience, à réduire cet écart diminue le risque sanitaire. La santé et l'équilibre passent par cette hygiène comportementale. L'ignorer c'est s'exposer aux miasmes de la frustration et de la désillusion, qui portent les germes de toutes les infections existentielles.
C'est donc à juste titre que, dans Les Tragiques, le poète nous guide, à mots couverts, sur la route de la prévention:

Je voy ce que je veux, et non ce que je puis ;

Je voy mon entreprise et non ce que je suis. 

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