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_Présentation


MEODIS c'est un ensemble de prestations proposées par Vincent MEYER, consultant, médiateur, coach, conseil RH et formateur.

 

_Pour:
- Eviter la montée des tensions
- Désamorcer les conflits
- Engager le changement
- Renforcer la réactivité 
- Améliorer la visibilité sociale

- Développer les talents

 

 

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_Citation

 


Il suivait son idée. C’était une idée fixe et il était surpris de ne pas avancer.
Jacques Prévert

15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 10:38

Nous avons tendance, en toute chose, à prendre des raccourcis. La pensée n'échappe pas à cette règle. Ce sont les syllogismes et les extrapolations sauvages, les généralisations et autres déformations. Il convient de rester vigilant et logique. La prise en compte du principe de causalité est un bon guide. Mais lui aussi peut nous égarer, car à un effet peuvent correspondre plusieurs causes et une cause avoir plusieurs effets.

La pensée cartésienne, base de la démarche scientifique, laisse aujourd'hui apparaître ses limites : la théorie de la relativité, la mécanique quantique et la reconnaissance du bien fondé des approches philosophiques orientales nous aménent à douter de l'universalité des rapports de cause à effet.

La pensée subliminale, qui nous fait pressentir un danger et réagir avant toute prise de conscience effective, renforce la conviction de mécanismes qui défient le temps et l'espace. L'écoute de la "petite voix", l'attention aux signaux faibles ressentis, le recours volontaire à l'intuition sont des ouvertures utiles pour le discernement et la prise de décision. Le cerveau gauche doit travailler en bonne intelligence avec le cerveau droit. Ne nous laissons plus abuser par la pensée paresseuse.

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 11:03

Un projet personnel s'inscrivant dans le sens du courant, une envie de nager en eaux profondes, une idée originale qui surfe sur la vague, ... Il faut y aller, plonger, se faire poisson dans l'eau. Remonter le courant n'est pas la bonne direction. Se servir du flux pour se diriger, pour démultiplier l'effort minimal  conscient, pour saisir au vol l'opportunité, pour éviter en souplesse l'obstacle qui émerge. Pas besoin de ramer. Ceux qui pagaient dans le sens du courant font rigoler les crocodiles.

 

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 11:15

Il faut le faire. Oui, c'est bon et juste de faire, construire, réaliser, aménager, ajuster, produire. Mais ne faire que ça, est ce raisonnable? A trop en faire, c'est bientôt l'enfer ! On oppose souvent  "faire" et "être". Mais ils sont compatibles ! Il faut laisser de la place à "être", du temps et de l'espace. On peut "être" dans le "faire" : ralentir, bien faire et laisser dire, taire le mental et écouter le ressenti. '"Etre" dans le "faire" c'est faire mieux, plus efficace, plus efficient. Il suffit de "faire" en présence et en conscience. "Age quod agis", le proverbe latin est toujours d'actualité : fais bien ce que tu fais. Il est temps de sortir de l'âge de faire pour faire.

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 15:45

La peur frappe à la porte. Le courage va ouvrir : il n'y a personne ! La peur n'est pas objective, elle mène au fantasme et au repli. Elle est mauvaise conseillère.

Mais la peur est humaine et ne se commande pas. Que faire ? D'abord renforcer sa lucidité et identifier ses peurs sans se cacher derrière le paravent du faux prétexte. Assumer sa peur, et ne pas hésiter à l'exprimer en "je". L'expression force déjà à objectiver ce qui peut l'être. Le "je" permet de séparer ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas. Accepter ce qui ne dépend pas de moi : accepter c'est considérer la réalité pour ce qu'elle est et non pas s'en séparer en s'enfermant dans le déni. Acccepter n'est pas se résigner et n'empêche nullement d'avoir une préférence, et mieux encore une intention. Ne pas accepter c'est être dans l'exigence d'une réalité autre. Et si je ne suis pas d'accord avec la réalité, il n'y a pas d'issue...

Identifier, assumer, exprimer, accepter... et déjà, la peur a reculé, l'inhibition s'est résorbée, le fantasme s'est dissipé. Je peux faire face. Je vais ouvrir ...

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 17:56

Je n'ai pas le choix ! La Direction m'a demandé de mettre en place un dispositif, un projet, une organisation, mais je suis convaincu que c'est une mauvaise décision, que ça ne marchera pas et, en plus, cela ne colle pas du tout avec mes convictions. Mais... je n'ai pas le choix !

Pas le choix ? Pas si sûr ! Que se passera t'il si je dis "non" ? En fait, je n'essaie même pas d'imaginer car aussitôt apparaissent les spectres du conflit, de la mise au placard, du licenciement, du chomage,de la ruine de mon niveau de vie et mes beaux projets personnels... OK il se peut qu'il y ait des risques. Mais s'agit il de dire "non" ou déjà d'exposer les motifs d'une réserve ? Ne puis je argumenter, voire faire une contreproposition avec la balance avantages/inconvénients ? Souvent, parait il, le courage d'une telle attitude "responsable et constructive" interpelle et, surprise, la Direction la prend en compte, au moins partiellement, finalement la situation se tourne à notre avantage.

Et puis, ai je bien évalué les conséquences de la résignation, du profil bas, de l'exécution docile? Sur ma carrière (mon "potentiel" n'apparaîtra pas évident) et sur mon moral (sentiment de lâcheté, écart entre ce que je suis et ce que je fais), voire sur ma santé (somatisation, dépression) ?

Enfin, pour parer à toute éventualité, ne serait il pas prudent d'avoir en permanence un plan B ? Que ferais je si je devais quitter l'entreprise rapidement notamment pour cause de conscience ? Un emploi du même type ailleurs, un rêve à réaliser, un projet de création ? Cultiver mon employabilité, développer mon réseau, poser des jalons pour des alternatives, voilà qui devrait me donner un puissant sentiment de liberté et une meilleure capacité à me donner le choix. On a toujours le choix !

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 08:45

C'est mal parti, j'ai tiré que des consonnes. Bon, je m'affole pas, la partie ne fait que commencer. Je pose "stock" grâce à son O, je me débarrasse du K (une bonne chose de faite !). Mine de rien c'est 4 consonnes en moins, et je tire 3 voyelles ! Je suis dans le jeu. Mais j'ai tiré aussi le W, pas de bol ! A moins que ce soit une opportunité... Voyons voir... Hé, hé... Je pose "Kiwi" et le mot compte double... Je retire 3 lettres.. c'est fou comme la réalité change mot à mot, pas à pas... J'y crois !

Mais là je sèche... j'ai un pourtant bon équilibre de voyelles et consonnes, le jeu est encore très ouvert, je dois pouvoir faire un bon coup... mais alors, j'ai beau balayer mes lettres, les interchanger, vocaliser mentalement les mots commençant par ... Pas moyen ! Je ne vais pas bloquer le jeu. Je lâche sur mon ambition tout en maintenant mon intention. Et tout à coup, l'inspiration, l'illumination subite, l'idée lumineuse... je l'ai, je l'ai ... et je pose mon premier "scrabble". Pas de triomphalisme, la partie n'est pas terminée... mais petit sourire quand même. J'ai confiance.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 09:23

Perdu les clés? Allons de l'ombre vers la lumière. Nous y verrons plus clair...

Pourtant quoi de plus obscur que la lumière? Elle nous fait croire à sa propre transparence, mais il suffit de la passer sur un prisme pour révéler la multitude des couleurs qui la composent. L'arc en ciel nous le rappelle en beauté.

Il y a 100 ans, les savants se sont battus quant à sa véritable nature: corpusculaire ou ondulatoire? Il y avait des preuves irréfutables pour les 2 hypothèses. On a finalement admis qu'elle possédait simultanément les 2 natures. Cette dualité interpelle notre rationalité trop exclusive. L'illusion d'optique peut s'étendre au delà du visible. L'arc en ciel nous le rappelle en beauté.

Prendre du recul, changer d'angle de vue, admettre qu'il y a des angles morts,  solliciter l'éclairage des autres, c'est se donner les moyens d'aller au delà des apparences. Il peut être utile, également, de jouer de l'ombre pour mieux faire apparaître les contrastes.

Au fait, ce n'est peut être pas sous le lampadaire que nous avons perdu les clés.

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 07:41

Foin des heures passées devant l'ordinateur, fi des lunettes 3D... La réalité augmentée est à la portée naturelle de tout un chacun. Depuis toujours. Certes le mode d'emploi s'est un peu perdu, mais cela marche encore. C'est simple !

J'écoute avec tout mon corps, tout mon être, et pas seulement avec les oreilles. Je pose mon regard et je l'appuie en douceur sur la personne, sur le paysage, sur ce qui se donne à voir. Je respire lentement avec une confortable ampleur. Je déplace mon attention seulement après m'être rempli de ce sur quoi je l'avais placée. Avant de répondre, de réagir, je prends le temps d'une respiration. Je laisse passer, sans m'y arrêter, les commentaires ou jugements que mon mental me suggère. Au contraire, je me laisse pénétrer par le ressenti. Je lâche prise en somme. Je suis en relation. Pleinement...

La réalité m'apparait alors plus pleine, plus dense.. Je me sens relié totalement à cette réalité et la distance avec elle s'efface. Le sentiment d'unité que je ressens fait que je suis plus stable et serein. Le contretemps, la contrariété, l'agressivité ont moins de chances de m'affecter. Les idées sont plus claires. L'intuition plus forte. Les sons plus nets. Les couleurs plus vives et plus intenses. Tout semble prendre du relief. C'est la réalité augmentée!

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 14:57

Mon patron m'a demandé de dénoncer mon collègue, de faire un faux témoignage, de modifier le résultat d'une analyse, de camoufler la non conformité, de certifier des comptes falsifiés ou incomplets... Je me sens piégé: par éthique personnelle, par conscience, par simple respect de moi même, je voudrais dire "non".

Mais je sais ce que cela risque d'entraîner : représailles sournoises, coup d'arrêt sur ma carrière interne, perte de "confiance", mise à l'écart ou au placard, et, plus ou moins rapidement, la porte de sortie.. et, en même temps, un moral en berne, le sentiment d'insécurité, la menace sur les traites à rembourser, la peur du vide, l'impossibilité de me confier, et, par dessus tout, la difficulté lancinante à assumer mon manque de rigueur morale, mon jugement sur moi même. Je suis coincé! Je suis "planté" ! Que faire?

D'abord prendre conscience que le courage paie plus souvent qu'on ne croit. Un "non" formulé avec fermeté et assurance débouche souvent sur la révision d'une intention malsaine et même sur une appréciation réévaluée du collaborateur qui a su prendre le risque et qui évite à son patron une grosse "connerie".

Ensuite, ne pas attendre l'événement critique. Anticiper en ayant en permanence un "plan B": si je devais partir à brève échéance, quel serait mon projet alternatif? Un job comparable chez un concurrent (alors travailler son réseau dans le secteur), une création ou reprise d'entreprise (poser des jalons, étudier le marché, se former), un rêve dont la réalisation a toujours été repoussée (se préparer à négocier pour mieux changer de métier, de style de vie, de région, voyager)...

Le "plan B" ouvre sur des opportunités professionnelles et personnelles. Il ne sera peut être jamais mis en oeuvre mais évite en tous cas, en cas de trou d'air,  de se contenter du "plan T" 

 

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 13:24

C'est clair, j'y vois rien... en tout cas, la visibilité n'est plus ce qu'elle était. J'ai mis les anti brouillard, mais ça fait pas tout: il n'y a plus de signalisation horizontale et la ligne jaune s'est fondue dans le paysage, il n'y a plus de signalisation verticale à part, de loin en loin, ... un radar! En fait, de temps en temps, il y a un panneau, mais il est visiblement obsolète, inadapté ou trompeur. Quelques bornes, mais elles sont dépassées.
Je ne peux me fier qu'à moi même. Je définis clairement mon objectif, j'étudie bien la carte, je ralentis dans les passages délicats, je capte tous les signaux faibles, je me concentre en étant totalement présent, j'anticipe. J'ouvre l'oeil et le bon? Non un oeil ne suffit pas.. je garde les deux yeux grands ouverts ...

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