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_Présentation


MEODIS c'est un ensemble de prestations proposées par Vincent MEYER, consultant, médiateur, coach, conseil RH et formateur.

 

_Pour:
- Eviter la montée des tensions
- Désamorcer les conflits
- Engager le changement
- Renforcer la réactivité 
- Améliorer la visibilité sociale

- Développer les talents

 

 

_Contact


_Citation

 


Il suivait son idée. C’était une idée fixe et il était surpris de ne pas avancer.
Jacques Prévert

17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 17:37

La poule se savait coquette et avenante. Plus souvent qu'à son tour elle pondait son oeuf et jamais elle n'essuyait de reproches pour les coquilles. Elle connaissait son métier sur le bout du bec et ne se creusait pas la tête à se demander qui de l'oeuf ou de la poule avait initié le système.

Maître renard, un renard civilisé et  quasi apprivoisé, lorgnait sur cette chair fraîche et, remuant la queue qu'il avait fort belle, poussait son avantage. Il avait même accumulé du grain à moudre pour qu'elle lui picore dans la patte. Las, la poule ignorait cette basse cour et refusait les avances de ce crâne d'oeuf.

L'attitude de ce félin félon changea, alors, du tout au tout. Il lui volait dans les plumes à toute heure pour des prétextes futiles et la harcelait de remarques perfides. Malgré sa discrétion, car il pratiquait le plus souvent sans témoin, il dut venir au rapport.

Il expliqua, benoîtement, que l'on ne faisait pas d'omelette sans casser des oeufs, que ce volatile avait grand tort car la ponte avait perdu du rendement depuis peu (on l'aurait parié !) et qu'il fallait bien un peu de pression pour faire repartir la production. Le grand ponte avala le boniment et repris sa position stratégique bien au dessus de cette querelle de poulailler.

La poule cessa de pondre. Elle fut bientôt déclassée, requise pour une autre "fonction". A ce poste, les plumes n'étaient plus utiles, .. pas plus que la vie.

Je remercie le corbeau qui, gardant quelque vieille rancune à Maître renard, m'a raconté cette histoire vraie.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:51

La souffrance au travail n'a besoin ni de justification ni de légitimité pour se manifester. Elle n'est tout simplement pas de l'ordre de la raison. Juste ou pas juste, ce n'est pas la question.

Son développement est lié à une fragilité croissante des personnes soumises, dans notre société, au zapping pulsionnel, à la frustration marketée, à la pollution environnementale et alimentaire, mais aussi aux pratiques qui grandissent insidieusement dans les organisations. Sous l'apparence d'un discours plus humaniste que jamais, se glissent en effet une indifférence généralisée, une désinvolture de fond, une condescendance ascendante, de vraies pourritures terrestres! Et derrière tout cela, une peur qui ne dit pas son nom.

C'est le bon terreau pour le stress, l'enfermement dans la solitude, l'épuisement professionnel, le harcèlement... Face à cette dérive, certaines entreprises ont engagé une démarche courageuse de prévention primaire, acceptant que soit interpellés les modes de fonctionnement et l'organisation du travail. Et quelques unes vont jusqu'à se remettre en question...

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 10:33

Il ne peut plus supporter de se taire et ... il ne peut pas parler ! Ce paradoxe est souvent attaché à celui qui est en souffrance au travail. Sans doute n'a t'il pas été assez écouté et, surtout, entendu. Le stress, le malaise, le mal être, lui les ressentait de plus en plus fort, et il pensait que celà devait se voir. En tous cas, les mots ne pouvaient pas traduire, avec suffisamment de pertinence, le trouble interne. Et parler, celà aurait été prendre un nouveau risque d'incompréhension, d'humiliation, de dévalorisation. Impossible !

Parler ne veut rien dire. Mais ne plus rien dire, celà devrait parler ! Comment se fait il que ces signaux d'alerte n'aient pas été détectés et pris en compte ? Ils étaient pourtant perceptibles, bien au dessus du bruit de fond. Après coup, en repassant le film, on en convient aisément. Alors ? Où se trouve le filtre ? Pourquoi le décodeur n'est il pas branché ? Y a t'il insensibilisation ? Peut être n'a t'on pas voulu voir ? Comment se brancher sur la longueur d'onde de ceux qui souffrent ? Faut il déplacer le curseur ?

Vite, il y a urgence ! D'épuisement en dépression, il s'est rapproché du gouffre... demain, il sera trop tard !

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 10:18

Suicides, stress, harcèlement moral, burnout, dépressions, souffrance au travail : ces vingt dernières années, l’évolution des modes d’organisation du travail et de gestion des ressources humaines a dégradé le travail et les relations sociales.
Face à cette montée des risques psychosociaux, Santé & Travail appelle les pouvoirs publics et les acteurs sociaux à prendre des mesures énergiques pour restaurer des capacités d’expression et de débat dans les entreprises.
Voir le site
http://www.sante-et-travail.fr

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 09:54

Il reste quelques semaines pour négocier un accord sur la prévention des risques psycho sociaux dans les entreprises de plus de 1000 salariés.. c'est court ! L'enjeu est énorme.. A cause de la pénalité financière en l'absence d'accord au 1er février 2010? Non, d'abord à cause de la difficulté de négocier le dos au mur, acculé à l'échéance qui se prête à tous les chantages, confronté à la difficulté du sujet et au risque de prendre des engagements impossibles à tenir, soumis à la pression psychologique des media, des salariés, des syndicats..
Une dépression de plus, un burnout, une tentative de suicide dans ce contexte, et tout peut basculer dans l'irrationnel et l'émotionnel.
Il faut prendre les devants et agir maintenant. Diagnostic, analyse, réflexion partagée, créativité, projet, négociation, accord. Besoin d'un conseil? Meodis!

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 17:56

Halte à la dépression! Il suffit de passer de l'oppression (par le stress subi) à l'impression (écoute du ressenti) puis à l'expression (libération de la parole).
Une recommandation en l'air? Pas du tout, c'est gonflé, mais ça marche. Juste une question d'attention ... à la pression.

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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 16:08

Bien sûr, le médiateur pourra intervenir, en médiation, sur un cas identifié, et faciliter le dialogue entre la personne et la ou les acteurs concernés, permettant ainsi la co-construction d’une solution acceptable et durable. 
Mais, au-delà d’un cas isolé, la prise de conscience d’un malaise collectif sous jacent, d’un climat social dégradé, d’un changement global problématique, d’une transition sensible à appréhender, peut amener la direction à anticiper et à mettre en place une démarche volontaire et concertée, conduisant à un plan de prévention des risques professionnels liés aux facteurs psychosociaux.


La démarche s’articule classiquement en plusieurs phases qui sont adaptées en tenant compte du contexte particulier :

1/ information et concertation avec CE, CHSCT, Médecin du travail, mise en place éventuelle d’un comité de pilotage,
2/ diagnostic social et humain (conditions, de travail, organisation du travail, management, relations dans les équipes …) et restitution transparente à la direction, puis au CE
3/ adoption de règles de communication pour le débat, travail d’appropriation par la direction, élaboration des axes de progrès, recommandations, définition d’un texte de référence et d’un plan d’action
4/ communication, mise en œuvre et suivi

Le médiateur intervient dans tout le processus comme garant des règles de fonctionnement et de communication négociées, apporte son éclairage sur le déroulement du processus, facilite le dialogue et la co-construction par un questionnement exigeant, et, tout en évitant de se prononcer sur le fond, accompagne les acteurs jusqu’à la finalisation de leur accord et à sa  mise en œuvre.

 

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 20:26

Face à une situation de souffrance au travail, la réaction la plus courante dans le management est d’ignorer le phénomène et ou de le considérer comme marginal, conséquence inéluctable d’une marche en avant volontaire de l’entreprise. Un dégât collatéral en somme. Lorsque la situation s’impose comme problématique, la tentation de l’isolement est grande : il s’agit de cantonner un mal qui pourrait être contagieux. Au passage, on augmente la pression, on dévalorise la personne, et on envoie ainsi, de façon subliminale, un message d’avertissement à tous les autres collaborateurs…

Le mal ne fait que s’approfondir et le niveau de rupture peut être atteint : absences répétées, accident du travail, dépression, licenciement, …. Et, souvent, l’affaire trouve une suite en contentieux. La personne ne peut faire son deuil de la position qu’elle occupait honorablement il y a quelques mois et, ce, d’autant plus qu’elle est habitée par la conviction que la responsabilité principale en incombe à l’entreprise. Son besoin de revanche se traduit par une demande d’indemnisation exorbitante et une volonté de faire payer l’entreprise. Illusoire compensation d’un malentendu qui aurait pu être évité..

Les dégâts dans l’entreprise ne se limitent pas à la personne concernée. D’abord parce que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il y a fort à parier que d’autres cas similaires vont apparaître. Ensuite parce que les syndicats, les IRP, et tout particulièrement le CHSCT, ont été impliqués. Impact d’image (éventuellement à l’extérieur de l’entreprise), impact de confiance dans le management, impact de climat social, impact de motivation et de rentabilité.. Le CHSCT exige qu’une politique de prévention soit mise en place et ses efforts sont relayés par l’inspecteur du travail qui exige un audit et un plan d’action… 

Ce scénario catastrophe illustre bien le pari hasardeux pris par l’entreprise qui sous-estimerait, encore aujourd’hui, l’impact des risques psychosociaux.. en continuant de faire « comme avant ».. Le contexte a changé, les mentalités ont évolué, le cadre réglementaire a été bouleversé, et le risque pour l’activité et pour l’employeur est devenu un risque majeur.

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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 19:04

La montée en flèche du thème de la « souffrance au travail » dans les médias et l’opinion publique n’a rien d’un simple effet de mode. Elle traduit une évolution du ressenti des personnes dans l’entreprise. Le phénomène surgit au carrefour de plusieurs évolutions : le reflux des approches collectives, la montée de l’individualisme (et de la solitude qui l’accompagne), l'augmentation des pressions dans l’entreprise, le changement des modes de gouvernance.

Dans ce contexte, le décalage entre des exigences accrues et le défaut de moyens appropriés, associé au défaut de reconnaissance, est vécu, plus souvent que par le passé, de façon solitaire et "dramatique". Le ressenti négatif peut difficilement être partagé faute de lieu et d’espace appropriés tant la pression d’image est forte.

Dans un environnement où tout bouge très vite et où la « faiblesse », fut elle circonstancielle, ne rencontre plus de compréhension sociale positive, le passage à vide, le doute, la difficulté relationnelle sont intériorisés et somatisés. La porte est ouverte aux dégâts du stress, du burn out, de la déprime, du harcèlement et de toute une spirale de mécanismes souterrains qui minent la personne et inhibent durablement son efficacité.

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 20:23

Il y a quelque chose qui cloche là dedans. Les signes ne manquent pas. Au choix : le niveau de stress, le taux d'absentéisme, le turnover, les accidents de travail, les cas d'addiction (alcool, drogue), des incidents violents, des conflits, des phénomènes d'usure manifeste (voire de burnout), l'évocation de situations réelles ou fantasmées de harcélement et de discrimination, des dépressions (pouvant aller jusqu'au suicide). 

Le cas que l'on veut croire isolé, particulier, non significatif, est souvent l'arbre qui cache la forêt : mauvais climat social, démotivation, information peu fluide, perte d'initiative et de créativité, image dégradée, sabotages inconscients, passivité.. 

Il est plus que temps de réagir. Et pour commencer proposer, en toute transparence (CE, CHSCT), un regard extérieur sur la situation telle qu'elle est vécue et ressentie. 

Les interviews pratiquées par le médiateur permettront d'établir un état des lieux, de pointer objectivement les facteurs psychosociaux en question et d'envoyer au personnel le message qu'une forme de prise en compte du malaise est en cours. 

Le plan d'action est élaboré à partir de l'analyse des informations recueillies, du débat et de la réflexion qui s'en suivent, ainsi que des orientations de la direction. La situation s'améliore rapidement et les indicateurs sociaux le confirment. La motivation est rétablie et l'efficacité globale restaurée
.

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