29 janvier 2013
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12:48
Dans la boite, le temps est aux vaches maigres, et c'est même pas sûr qu'il y aura à brouter demain. Cela fait un moment que l'on n'embauche plus ou alors en CDD et en interim. Les salaires sont bloqués ou évoluent au compte goutte. On parle de départs volontaires, voire de PSE...
On n'est pas fous, on serre les dents, on fait le gros dos, on rase les murs, mais cette "gymnastique" va un temps, à la longue on somatise. La flexibilité est supposée aller avec la sécurité. Maigrir un peu, oui, mais, dans ce cas, ce devrait être "ceinture et bretelles" sur le front de l'emploi.
Parfois, c'est bien le plan de la direction et les salariés le sentent, grognent un peu, serrent la ceinture d'un cran, et parient sur des jours meilleurs en misant sur la confiance.
Dans d'autres cas, la direction a joué sur les mots, fait des promesses qu'elle ne voulait ou ne pouvait pas tenir, parié sur la lassitude et la résignation... et les salariés ont eu l'impression de se faire avoir, d'être floués, voire humiliés. Comme un joueur de pétanque qui fait "Fanny" et doit, en plus de l'échec cuisant, baisser son froc sous les rires du public. Et là, ça bloque !
Pourtant tout le monde le sait bien : on ne peut pas, en même temps, se serrer la ceinture et baisser son pantalon !
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Dialogue social
6 novembre 2012
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09:07
Je cultive mon jardin. J'aime voir les arbustes se développer, des espèces essaimer, de nouvelles plantes apparaître et se développer. C'est la biodiversité en action. La ronce vient me provoquer dans ce concert végétal. Elle m'est insupportable avec ses épines et son caractère envahissant. Elle lance des tiges vers le ciel et, prenant appui sur les arbres en place, redescend en stalactites menaçants, elle rampe sur le sol et vient plonger des racines là où on ne l'attend pas, elle nage sous terre et reparait plus loin en jeune pousse innocente et fraîche... La ronce est fourbe ...
J'ai pensé utiliser l'herbicide total, mais je n'ai pas voulu me faire complice de l'injure faite à la nature par Monsanto. De toutes façons, j'aurais détruit toutes les plantes amies alentour. Engager un combat à mort risquait d'être fatal. Baisser les bras aurait été abandonner tout le terrain et renoncer au jardin.
Alors je fais régulièrement la chasse aux ronces, je tire, je coupe, j'arrache... et, ce faisant, j'empêche l'envahissement général, je maintiens l'équilibre, ... et je sors de l'impuissance. Car la ronce est pire que l'hydre de Lerne et ses têtes coupées repoussent indéfiniment. Cette lutte continue renforce mon discernement, ma vigilance... et me fait prendre l'air en toute saison. A force, je finis par mieux comprendre cette fantastique énergie vitale, je reconnais la stratégie du jeu de GO, j'admire cette résilience passive... et j'en prends leçon.
Il y a quelques semaines, les ronces se sont couvertes de mûres. Je ne les en croyais pas capables ! Un peu perplexe, j'ai récolté abondamment. Plutôt qu'en faire des confitures, je les ai apportées en Comité d'Entreprise, et j'ai régalé les représentants du personnel. Y compris ceux que je sais élus pour protéger leurs arrières et défendre leur intérêt personnel. Surtout eux. Ils n'ont pas sorti leurs griffes. Ils en ont redemandé ...
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Dialogue social
13 décembre 2007
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18:54
L’atmosphère est devenue lourde. De gros nuages s’accumulent et personne ne sait plus d’où vient le vent. Les portes claquent et, au fond du couloir, on entend, par moments, des cris sauvages. Franchement ils ont l’air d’avoir changé. Ca vole bas. De drôles d’oiseaux ! Ils rasent les murs. L’ambiance est électrique. On aimerait que l’orage pète, mais cela ne semble jamais devoir venir. On respire mal, à petites goulées rapides. Comme si des miasmes malsains polluaient l’air. On étouffe ici. Les plantes vertes font grise mine. On entend un bruissement permanent du côté de la machine à café. On ne sait rien. La photocopieuse est en panne et personne ne s’en occupe. On est revenu au carbone. Les cadres ne quittent plus leur parapluie. Le chef ne sort pas de son bureau. Décidément, le climat social est pourri. Pour en sortir, il faudra plus qu’un petit geste pour l’écologie…
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Dialogue social
19 juillet 2007
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13:28
Les situations de crises, les conflits, la dégradation du climat social dans l'entreprise : un symptome, un signal, une opportunité!
Comment réagir? Vite trouver le remède pour faire retomber la fièvre, faire disparaitre les boutons, remettre en service? ou engager sérieusement, dans le même temps et dans la durée, un bilan de santé, une réflexion sur l'équilibre général, un traitement de fond, des actions de prévention?
Tel est l'enjeu de l'appui au dialogue social. Les moyens d'actions? Le diagnostic social et managérial, la médiation, le coaching, la formation, le conseil en stratégie sociale.
Published by Vincent MEYER
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Dialogue social